Cette enquête a été menée du 16 au 23 octobre 2023 auprès de 1 200 ETI (établissements de taille intermédiaire) du réseau du METI, des clubs ETI régionaux et de la Banque Palatine, dont :

  • 49,2 % d’ETI industrielles ;
  • 29,5 % d’ETI servicielles ;
  • 13,1 % d’ETI liées au BTP et à la construction.

L’un des premiers éléments à retenir de ce baromètre est que près d’une ETI sur deux fait état d’un repli sur un an et anticipe une diminution de son chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’année 2024. Plus de six ETI sur dix ont subi une dégradation de leur rentabilité sur la période.

 

Les points à retenir sont :

  • Plus de quatre ETI sur dix sont concernées par une dégradation de la trésorerie sur un an. L’impact de ces difficultés sur le respect des covenants bancaires s’accroît et concerne désormais près d’une ETI sur trois (contre 22,6 % en juin) ;
  • Le même constat s’impose pour les ratios financiers, qui entravent l’accès au financement de près d’une ETI sur deux (contre une sur trois en juin) ;
  • Les principaux postes de coûts ayant subi la dynamique inflationniste depuis plus de deux ans tendent à se stabiliser, mais exercent toujours une pression importante sur l’activité : c’est le cas pour 84 % des ETI. Elles sont 71 % à estimer que cela affecte leurs projets d’investissements (contre 65% en juin) ;
  • Moins des deux tiers des ETI déclarent à avoir initié (ou penser initier) au moins un projet de croissance organique en 2024 (contre trois sur quatre en juin). Le recours aux ressources propres, pour les financer, est en légère perte de vitesse ;
  • Elles sont désormais moins d’une sur deux à avoir initié au moins un projet de croissance externe cette année (ou à envisager de le faire d’ici la fin d’année) ;
  • Elles ne sont plus qu’une sur trois à envisager une recomposition capitalistique dans les deux ou trois ans (contre plus d’une sur deux en juin).

Les difficultés de recrutement se situent toujours à un niveau très élevé : plus de neuf ETI sur dix se disent concernées, la contrainte se desserrant à peine depuis juin (98 %).

 

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