Attractivité et rétention de talents : réenchanter le travail, une nouvelle étude de La Fabrique Spinoza
La nouvelle étude de la Fabrique Spinoza analyse des paradoxes ou des tensions au travail, et dessine des chemins de transformation inspirants des organisations, à travers des « persona ».

L’association la Fabrique Spinoza est née en 2011 avec pour objet social de replacer le bonheur citoyen au cœur du débat public.
Dans un contexte de transformations profondes du monde du travail, marqué par la quête de sens, la digitalisation et l’évolution des modes d’organisation, la Fabrique Spinoza propose une réflexion approfondie à travers son étude « Réenchanter le travail ».
Cette analyse explore les mutations à l’œuvre et offre des pistes concrètes pour améliorer l’expérience des travailleurs et renforcer l’attractivité des entreprises et des territoires.
Une étude au cœur des défis contemporains
L’étude part d’un constat clair : la relation au travail évolue profondément. Face à la « Grande Démission », aux nouvelles attentes des jeunes générations et aux défis posés par l’hybridation du travail, les organisations doivent repenser leurs modèles. Loin d’un simple diagnostic, cette étude identifie les leviers essentiels pour un travail épanouissant et attractif, qui favorise à la fois la performance et le bien-être des collaborateurs.
Des axes clés pour réenchanter le travail
L’étude met en avant 11 archétypes d’entreprises, chacun incarnant une manière spécifique de répondre aux nouveaux enjeux du travail :
- L’entreprise-santé : plaçant le bien-être physique et mental au centre des préoccupations ;
- L’entreprise hybride : cherchant l’équilibre entre présentiel et télétravail ;
- L’entreprise relationnelle et émotionnelle : valorisant les liens humains comme moteur de performance ;
- L’entreprise du geste : recentrant le travail sur l’excellence et le savoir-faire ;
- L’entreprise régénérative : intégrant des pratiques durables et responsables ;
- L’entreprise archipel : adoptant des modèles plus décentralisés et autonomes.
Chacun de ces modèles propose des pistes concrètes d’action, allant de l’évolution du management aux transformations des espaces de travail, en passant par la revalorisation du lien entre entreprise et territoire.
Un enjeu clé : l’attractivité et la rétention des talents
L’une des dimensions phares de l’étude concerne l’attractivité et la rétention des talents. Elle met en lumière plusieurs leviers :
- La quête de sens : les salariés veulent des entreprises alignées avec leurs valeurs ;
- La flexibilité et l’hybridation du travail : un critère décisif pour les nouvelles générations ;
- L’importance du territoire : le développement des tiers-lieux et des modèles de travail ancrés localement. Les entreprises tendent à se territorialiser et on observe l’émergence timide d’un mouvement “Made In Region” qui tire parti de l’ancrage territorial, générant bénéfices d’appartenance, fierté, responsabilité écologique et opportunités économiques ;
- La reconnaissance et le bien-être : des éléments fondamentaux pour fidéliser les collaborateurs.
Cette étude s’adresse aux dirigeants, aux responsables RH et aux acteurs des territoires désireux de faire évoluer leurs pratiques et d’adopter des modèles plus vertueux et attractifs.
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