Le baromètre industriel de l’Etat a été créé dans le but de répondre aux politiques prioritaires du gouvernement et d’indiquer le « nombre net de nouveaux sites industriels et d’extensions significatives de sites industriels ».

Une réindustrialisation en baisse, mais qui se poursuit

Le baromètre a relevé en 2022, 176 ouvertures nettes de sites et 189 en 2023, contre seulement 89 en 2024. En effet, le premier semestre a été moins dynamique avec seulement 40 ouvertures de sites, mais cette tendance s’accélère légèrement au second semestre avec 49 ouvertures nettes.

Plusieurs facteurs expliquent cette baisse, notamment la diminution des investissements directs étrangers (IDE) et des contraintes environnementales croissantes qui freinent certains projets industriels.

 

 

Des tendances hétérogènes selon les secteurs

Tous les secteurs ne sont pas touchés par cette tendance au ralentissement. En effet, l’industrie verte continue d’attirer des investissements, avec une implantation sur deux dédiée aux technologies de production d’énergie décarbonée (batteries, photovoltaïque, hydrogène…).

À l’inverse, les secteurs à forte consommation d’énergie, comme l’industrie automobile, rencontrent d’importantes difficultés. 31 des 36 fermetures enregistrées dans le secteur des transports concernent l’automobile.

 

 

La réindustrialisation au sein des territoires

En 2024, les territoires du sud se démarquent avec 32 ouvertures nettes de sites en Auvergne-Rhône-Alpes, suivies de près par la Nouvelle Aquitaine et ses 24 ouvertures nettes et l’Occitanie et ses 12 ouvertures nettes de sites.

Bien que les territoires de l’est et du nord de la France accusent une baisse des ouvertures nettes, elles restent des régions attractives où des sites à forte valeur ajoutée ont ouvert leurs portes.

 

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176

2022

Ouvertures nettes de sites

189

2023

Ouvertures nettes de sites

89

2024

Ouvertures nettes de sites